• Bac Hà

    La ville de Bac Ha est situé au nord-ouest du Vietnam, près de la frontière chinoise. Une ville de 70 000 habitants entourée de montagnes qui parait être un grand village.

    Après Hanoï la ville agitée, Bac Ha nous plonge dans le calme de la campagne. La ville n'est pas très fréquentée par les touristes,il y a très peu de voitures et des scooters en nombre limité.

    Notre première ballade s’est passée en fin d’après midi, à l’heure de la sortie des écoles et nous avons été charmés par la gentillesse, la politesse, les sourires, les « hello » que nous envoyaient les enfants et les adultes. Les enfants posent pour la photo, répondent à notre salut et nous avons l’impression que tout le monde nous connaît.

     

    Bac Hà

     

     

    Bac Hà

     

    Bac Hà

     

     

    Bac Hà

     

     

    Bac Hà

     

     

     

    Bac Hà

     

     

    Bac Hà

     

  • LA DERNIERE BALADE                                                                                                       27 janvier 2016

     

     Encore un jour placé sous le signe de la gentillesse et de l’hospitalité.

    Nous devrions être habitués. De puis le début de notre voyage, du nord au sud, c’est toujours le même accueil. Des sourires des bonjours (hello) des invitations.

     

    Aujourd’hui nous sommes retournés sur l’ile de Con Tien où nous avons déjà randonné une journée.

     

    En partant le matin, vers le débarcadère, nous nous arrêtons près d’une marchande ambulante pour acheter des petites crêpes. Nous n’avons pas eu le temps de sortir le porte monnaie qu’un monsieur, bien mis, en chemise blanche tend un billet à la vendeuse pour nous offrir les crêpes. Nous sommes un peu interloqués, mais avec le sourire il nous fait comprendre que c’est un cadeau qu’il nous fait.

    Nous l’acceptons, le remercions. Après quelques mètres nous nous retournons, il nous fait signe de la main.

    Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Des vendeuses ont déjà refusé que nous payions et nous offraient nos achats. Les sommes ne sont pas importantes, mais cela montre la gentillesse, et même l’intérêt que les Vietnamiens portent aux étrangers. 

    Le fait n’est pas nouveau. Les VN sont curieux de ce qui est nouveau, dans le mode de vie, dans l’allure. Ils aiment à comprendre comment nous vivons.

    Les premières questions qu’on nous pose quand nous avons affaire à une personne qui parle le français ou l’anglais, est : « quel âge avez-vous » ? Et « Avez-vous des enfants » ?

     

    Ils sont également contents quand nous nous intéressons à leur activité.

    Nous nous arrêtons souvent devant des artisans qui travaillent sur le trottoir ou dont l’atelier est largement ouvert sur la rue. Ils nous font entrer pour que nous voyions mieux, nous laissent photographier et filmer.

    Quand des groupes d’hommes sont attablés chez eux ou sur le trottoir, ils nous proposent de venir nous asseoir et de boire avec eux. Nous refusons, car les « petits verres » sont nombreux et vite absorbés.

     

    A la sortie du débarcadère, nous partons dans la direction opposée à notre précédente ballade. 

    La route bitumée suit le Mékong. Les maisons sont en bois sur pilotis pour certaines mais beaucoup sont construites « en dur »

    Les femmes portent parfois la robe longue, et le voile, les hommes la chéchia. L’accueil est poli mais réservé. 

     

    La dernière ballade       La dernière ballade

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une superbe mosquée tranche dans le décor par ses couleurs et ses dimensions.

     

    Après quelques kilomètres, la route se prolonge en sentier de terre.

     

    La dernière ballade

     

     

    La dernière ballade

     

    Plus de maisons en dur, mais des cases en bois ou en taule, sur pilotis. Nous sommes toujours le long du Mékong que nous apercevons entre les habitations.

     

    La dernière ballade

     

    L’accueil change radicalement. De partout, ce sont des saluts.

     

    La dernière ballade

     

     

     

     

    Les enfants sortent des maisons pour nous dire bonjour, les parents suivent. Ils sont ravis qu’on les photographie, en redemandent, vont chercher les bébés pour la photo, nous signalent ceux que nous oublions.

     

    La dernière ballade

     

     

    La dernière ballade

     

    Tout le long du chemin l’accueil est aussi chaleureux. Les hommes ne sont pas en reste et nous proposent de venir boire avec eux. Nous refusons poliment.

    Les touristes ne doivent pas passer souvent sur ce chemin

     

    La dernière ballade

     

    La dernière ballade

     

     

    Cette dame en train de broder enlève les pinces qui retenaient son ouvrage et le déploie pour nous le montrer.

     

    La dernière ballade

     

     

    Un jeune couple en moto s’arrête. Il veut nous photographier, puis se faire photographier avec nous. La jeune femme est captivée par notre peau claire (rose) elle nous caresse le bras, puis nous montre le sien, bronzé, foncé.

     

    La dernière ballade

     

    Beaucoup de Vietnamiens hommes et femmes n’aiment pas la couleur bis de leur peau et envient la peau claire des européens. Ils se protègent du soleil pour ne pas bronzer davantage.

    Micky échange son adresse Face book avec les jeunes et le soir nous leur envoyons les photos.

     

    Après 3 ou 4 kilomètres, les maisons s’espacent. Il fait très chaud. Nous cherchons un coin d’ombre pour manger. Justement, là, un étang, des arbres et un tronc d’arbre comme siège. Nous nous installons. Au menu : les crêpes de ce matin, et des fruits achetés en route.

    Derrière les arbres, une maison en bois sur pilotis, et des enfants, derrière les arbres qui nous regardent. Puis ils s’approchent, ils mangent des sortes de galettes de riz roulées en tube.

    Puis la maman arrive, nous offre des galettes de riz et nous invite à venir chez elle. Elle doit nous croire inconfortables sur ce tronc. Nous la suivons.

     

    La dernière ballade

     

     

    La dernière ballade

     

    Devant sa maison des hamacs sont attachés entre les arbres. Dans l’un d’eux un homme dort. Tout le temps où nous serons là, il dormira. Nous pouvons difficilement communiquer, mais avec le traducteur sur le téléphone nous pouvons dire à la maman d’où nous venons. Nous restons là un moment et avant de partir, nous lui offrons une petite tour Eiffel montée en porte-clefs. Le trésor de Toutankhamon ne lui aurait pas fait plus de plaisir (ça tombait bien nous ne l’avions pas sur nous).

     

    Nous reprenons le chemin en sens inverse et le même accueil se représente partout.

    Par endroits Des banderoles colorées sont suspendues au dessus du chemin. C’est bientôt la fête du Têt : Le nouvel an lunaire, la fête la plus importante pour beaucoup de pays d’Asie. C’est l’effervescence. Au Vietnam, c’est neuf jours de festivités. On lave, on récure, on repeint les grilles, on installe des fleurs ou des arbres en pots qui fleuriront (les arbres, pas les pots) le jour de Têt (ils sont préparés pour fleurir ce jour là)

     

      

    La dernière ballade

     

    Le même accueil se représente partout.

     

    Que penser de tout ceci : Evidemment comme nous l’avons dit, les touristes à pied sont rares sur cette route. Mais toutes les maisons et les cases ou presque ont la télévision. D’ailleurs en passant nous avons droit à un extrait de toutes les chaines existantes. Le son des radios comme des télés est poussé fort. Les adultes et mêmes les enfants ont souvent un portable. Ils ne vivent pas isolés du monde. Mais enfermés dans leur île, le contact direct avec les étrangers est rare et la nature curieuse des Vietnamiens les entraîne vers nous. Leur sens élevé de l’hospitalité les pousse aussi à venir vers nous, nous inviter. Il n’y a pas d’arrière pensées, pas de question d’intérêt. Juste une curiosité saine.

    Et c’est bigrement réconfortant de les entendre nous interpeller ou nous répondre. Nous avons l’impression de faire partie de la communauté. Nous nous sentons étrangement « à l’aise » auprès d’eux comme si nous les connaissions de toujours.

    Après demain nous quittons le Vietnam et entrons au Cambodge. C’est la dernière visite que nous faisons à nos amis vietnamiens. Nous ne pouvions pas espérer mieux, Ce séjour finit en apothéose.

     

    ENCORE D'AUTRES PHOTOS

     

     

     

     


    2 commentaires
  • Au pays des Cham                                                                                                     23 janvier 2016

     

     

    L’ethnie CHAM compte une centaine de milliers de personnes au Vietnam. Pour des raisons historiques, ils sont présents au centre et au sud dans le delta du Mékong.

    Les Cham vivaient depuis le début de l’ère chrétienne dans le royaume de Champa qui s’étendait au Cambodge et dans toute la partie sud du Vietnam.

    Au 15ème siècle le peuple « Viet » prend possession du sud du Vietnam actuel et intègre la communauté Cham.

    Les Cham ont malgré tout gardé leur langue et leurs traditions.

    Initialement de religion indou une partie des Cham se sont convertis à l’Islam.

     

    Dans cette partie sud du Vietnam, toute l’activité est étroitement liée au Mékong. Ce fleuve de 4000 kilomètres qui part de Chine, traverse le Laos, le Cambodge finit au Vietnam ou il s’étend dans un delta immense et fertile.

    Il y a 3 récoltes de riz par an, contre une dans le nord.

    Nous partons en ballade dans l’île de Con Tien (île de la fée), à un jet de pierre de Chau Doc.

     

    Au pays des Chams

     

    Cette île ressemble à un grillage de canaux le long desquels sont bâties les maisons sur pilotis.

     

    Au pays des Chams

     

     

    Au pays des Chams

     

     

    L’activité est concentrée entre la pêche et la culture du riz.

     

    Comme dit Micky : « Hors l’eau, point de vie »

     

    Justement, dans cette île la vie semble s’être arrêtée. Le développement lié à la mondialisation n’a pas encore marqué ces communautés. Même si chacun a de quoi se nourrir, la vie est simple, dans les maisons en bois.

    Mais l’accueil est partout chaleureux. Et tout le long de notre ballade nous avons été interpelés par les enfants et les adultes.

     

    Au pays des Chams

     

     

    Au pays des Chams

     

    Ce monsieur éclatait de rire quand nous l’avons photographié.

    Quand ensuite nous lui avons montré la photo sur l’écran de l’appareil, c’était du délire. Nous avons cru qu’il allait tomber de son perchoir.

     

    Au pays des Chams

     

    Comme dans toute la région les Vietnamiens vénèrent les Coqs. Les coqs de combats, superbes.

     Ils sont toujours  séparés dans des "cages" en grillage.

     

    Au pays des Chams

     

    L’avantage au Vietnam est que vous trouvez à vous nourrir partout, même dans les endroits les plus reculés, il y a des « resto » ambulants.

     

    Au pays des Chams

     

     

    Au pays des Chams

     

    Sur cette île certains proposent de la viande Hallal.

     

    Nous tentons de partager le repas d’une famille (en payant bien sur).

    Après avoir réussi à nous faire comprendre, nous obtenons une réponse négative, avec le sourire.

    Dommage !

     

    Nous nous arrêtons donc un peu plus loin pour déguster des crêpes, puis pour un bon déjeuner à base de riz (évidemment) et de poulet.

    Les poules sont nombreuses, chaque maison a son poulailler. C'est-à-dire que poules et poussins se promènent partout.

    Au pays des Chams

    J86

    Au pays des Chams

     

    Au cours du repas nous faisons la connaissance de  .

    Il travaille à l’hôtel Victoria, à Chau Doc mais possède aussi une ferme où il cultive le riz. Ces deux activités sont nécessaires pour faire vivre sa famille.

    Malgré la chaleur, il nous propose une promenade dans sa rizière, ce que nous acceptons avec joie

    Au pays des Chams

     

     

    Au pays des Chams

     

     

    Au pays des Chams

     

    Comme dans tout le Vietnam, les différentes communautés vivent en bonne harmonie.

    Il y en a peu qui portent un vêtement traditionnel et il est difficile (pour un non initié) de distinguer a quelle communauté appartiennent les personnes que nous rencontrons.

    Mais ils se ressemblent tous pour la gentillesse et la bonne humeur.

     

     

     

    AUTRES PHOTOS PRISES SUR L’ÎLE DE CON TIEN


    votre commentaire
  •  

    La femme qui laboure

     

     

    Que peut penser la femme qui laboure ?

     

    Nous marchions sur une route, à flanc de montagne. Sur la gauche, le vide et un panorama merveilleux. Sur la droite, la montagne qui s’élève encore sur quelques centaines de mètres.

    A peu de distance de la route, en levant la tête nous voyons une femme qui laboure le champ avec une charrue en bois, tirée par un buffle. La femme avait un bébé qu’elle portait sur le dos.

    Elle était là, près de nous.

    La terre était dure, la charrue lourde. C’était une charrue en bois épais, avec 2 grosses poignées et un seul soc fait de métal qui recouvrait le bois. Quand la motte était trop dure ou qu’il rencontrait une pierre la charrue se bloquait. Il fallait souvent la soulever et repositionner le soc dans le sillon. C’était un « spectacle » étrange, irréel et beau. Le contraste entre cette petite femme avec son bébé, la masse de la charrue et les efforts à fournir pour labourer le sol était étonnant, les éléments anachroniques.

    A un moment, d’autres touristes arrivent en motos, s’arrêtent et restent à regarder le tableau , étonnés, comme cherchant l’erreur.

    Puis, comme nous l’avions fait, sortent les appareils photos, les caméras et fixent la scène.

    Puis, chacun s’éloigne …

     

    Et la femme ?

    Que pense la femme de cet intérêt qu’on lui porte ?

    Pour elle, labourer est une occupation habituelle, dans l’ordre des choses.

    Alors !

    Pourquoi sommes nous étonnés ?

    Pourquoi nous arrêter pour la regarder ?

    Prend-elle conscience qu’elle fait quelque chose d’extraordinaire ?

    D’autres, avant nous, sans doute, se sont arrêtés, ont regardé, ont filmé. Toutes ces marques d’intérêt que les touristes lui portent vont-elles changer quelque chose, la faire s’interroger sur la conduite de sa vie ?

    Nous ne le saurons pas.

    Mais l’afflux de touristes de cultures si différentes a forcément un impact sur les modes de vie.

     

     

    La femme qui laboure

     


    1 commentaire
  •                                                                                                                                                                                                                              27 novembre 2015

     

    A Bac Ha la campagne est proche. Quelques centaines de mètres et nous y sommes. Nous nous promenons lentement, admirant le paysage

    Un air de flûte attire notre attention. Qui peut bien jouer de la flûte sur une route de campagne près de Bac Ha ?

    Passé un virage nous voyons 2 garçons, dont l’un, assis sur une souche, joue de la flûte. Il en joue très bien. C’est si beau, tant en harmonie avec le décor que nous nous arrêtons pour l’écouter.

     

     

    En suite ce sont les présentations. Le flûtiste s’appelle TON, son compagnon NEO. Ils sont étudiants en ethnologie et passent un temps dans cette région pour parfaire leurs connaissances de la culture H’MONG.

     

    Ton et Neo

     

    Ton et Neo

     

     

     

    Ton et Neo

     

    Par hasard nous les rencontrons 2 jours plus tard sur un marché de village.

     

     

    Ton et Neo

     

     

    Ton et Neo

     

     

    Très heureux de ces retrouvailles, nous décidons de passer ensemble l’après-midi du lendemain, à Bac Ha.

     

     

    Ton et Neo

     

    Ton offre à Micky la flûte dont elle rêvait depuis si longtemps. 

    Ces deux garçons sont d’une grande gentillesse, mûrs pour leur âge.

     

    Nous aurons l’occasion, par ailleurs, d’entendre d’autres flutistes.

    Il se dit que les jeunes filles sont très sensibles au son de la flûte…


    votre commentaire
  •  

    Aujourd’hui nous avons retenu les services de Hom et Za, 2 guides en moto. Le temps, est couvert mais sec. Nous partons pour la journée dans les environs de Bac Ha avec en point d’orgue le marché de Sing Chen. 

    De nombreuses ethnies peuplent le Vietnam. Cette diversité est une fierté du pays et un musée leur est consacré à Hanoï. Chaque ethnie a gardé un mode de vie traditionnel,

    avec le travail dans les rizières, l’artisanat, la cueillette. Chaque ethnie a son costume particulier, très coloré.

    Les HMONGS occupent cette région, mais aussi les pays limitrophes, Laos, Thaïlande, Chine. Ils sont plus de 3 millions.

    Ce sont des montagnards, endurants.

     

    De bon matin nous sommes près pour le départ.

    Le marché de Sin Cheng

    La route est en bon état mais doit être entretenue régulièrement car le climat humide, fait s’effondrer les talus qui la bordent.

    La route sert aussi de lieu de promenade pour des animaux domestiques en liberté, buffles, cochons, poules.

    D'autres sont emmenés par leur propriétaire

     

    Le marché de Sin Cheng

     

    Les montagnes sont aménagées en terrasses pour la culture du riz. Les décors sont très beaux, impressionnants, quand on imagine le travail de toutes les générations pour adapter le relief à leurs besoins.

    Le marché de Sin Cheng

     

     

     

     

    En novembre le riz n’est pas encore planté et les buffles se promènent ou se vautrent dans les rizières. Les terrasses ne sont pas inondées ce qui réduit les variations de couleurs. Nous faisons plusieurs arrêts pour admirer le panorama. Les villages traversés sont pauvres et partout les femmes se déplacent à pied, avec ou sans bébé, portant parfois de lourdes charges.. Des arcs de triomphes, des panneaux colorés rappellent les mérites de l’état communiste.

    Le marché de Sin Cheng

     

     

    A Sing Chen, le marché se tient le mercredi et l’on vient des villages environnants pour acheter ou vendre des légumes, de la viande, des herbes des vêtements … C’est un marché authentique, tenu pour les habitants, pas pour les touristes qui sont rares encore.

    D’emblée, les couleurs des costumes nous sautent aux yeux. Les visages sont souriants, le contact est facile, des « bonjours » (par signes) s’échangent. La présence des guides permet d’aborder plus facilement les marchands.

    Le marché de Sin Cheng

     

    Le marché de Sin Cheng

     

    Micky est tentée  par l’achat d’un petit cochon, puis renonce.

     

     

    Le marché de Sin Cheng

    Sur le côté du marché, les buffles sont parqués en attendant de changer de propriétaire. Un peu plus loin, dans la rizière un attroupement attire les regards. Nos guident nous expliquent que 2 buffles se battent pour une femelle.

     

    Le marché de Sin Cheng

    Le combat de buffles est un « spectacle » traditionnel dans le nord du Vietnam. Ces combats doivent contribuer à apporter le bonheur et la prospérité mais font aussi l'objet de nombreux paris.

    Micky a le droit de monter sur le vainqueur qui se fait tout doux pour l’occasion.

     

    Le marché de Sin Cheng

    Nous déambulons longuement dans les allées, plongés dans un autre univers. Nous mesurons à la fois la distance qui nous sépare dans nos modes de vie et nos aspirations communes pour améliorer notre condition. L’école est gratuite et nous en voyons régulièrement même dans des villages. Pourtant dans cette région de montagnes, beaucoup d’enfants ne la fréquentent pas. Les traditions sont fortes, la vie difficile. Ils nous sollicitent mais sans insistance et toujours avec le sourire. Ils sont curieux de nous autant que nous le sommes d’eux.

    Nous les rencontrerons en d’autres endroits autour de Bac Ha, adultes et enfants et chaque fois il y aura des saluts et des rires.

     

    Voir les autres photos du jour


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique