• Da Nang

                                                                                                                                                                                                                              23 décembre 2015

     

    La ville qui croit plus vite que son ombre  

    La ville portuaire qui se fait une place balnéaire au soleil de la croissance

     

     

    Da Nang

     

    Les immeubles des nouveaux quartiers, comme les courbes de l’économie, s’élèvent toujours plus hauts.

     

    Da Nang

    Sur les larges avenues à 2 x 2 voies un flot continu de voitures et de motos qui se mêlent et se croisent comme à la parade.

    Mais Da Nang ce n’est pas que cela …

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                     Le pont dragon                                                                                                          26 decembre 2015

     

    Le pont dragon

     côté  queue

     

    Le pont dragon situé à Da Nang mesure 670 mètres. C’est une structure métallique de 9 000 tonnes en forme de dragon. Il est unique en son genre.

     

    Le pont dragonLe pont dragon

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le dragon est un animal sacré au Vietnam, avec la licorne, le phénix et la tortue.

     

    Le pont dragon

     

    La nuit l’animal s’éclaire, change de couleur comme une femme de parure.

     

    Le pont dragon

     

     

    Le pont dragon

     

     

    Le pont dragon

     

    Le pont dragon

     

     

              

     

    Il peut même (quand il est en colère) cracher du feu.

     

    Le pont dragon

                                          photo du net                        

     Une curiosité.


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  •                                                                                                                                               24 décembre 2015

     

    Aujourd’hui, comme hier, nous partons au hasard des rues.

    Nous quittons dès que possible les grandes avenues pour entrer dans la vie traditionnelle des Vietnamiens, sans buildings, sans néons. 

    Des cris attirent notre attention. Ce sont des enfants qui jouent dans la cour d’une école.

    Quand des enfants jouent dans la cour d’une école, ils crient. Ils crient en courant, en se poursuivant. C’est un bruit très particulier, reconnaissable. 

    Nous nous approchons de la porte. Ce sont des enfants de 4/8 ans, garçons et filles. En nous voyant, ils se précipitent sur la porte, nous crient « hello », passent les bras à travers la grille. Nous leur serrons la main. Ils veulent tous nous toucher.

     

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    Contrastes - 2Contrastes - 2

     

     

    Jacky occupé avec les garçons à la plus grande porte, Micky avec les filles à la petite porte. C’est le même délire : ils crient, ils rient, nous demandent en anglais comment nous nous appelons.

    Dans le fond de la cour d’autres garçons et filles se rendent compte qu’il se passe quelque chose. Ils arrivent en courant, se frayent un chemin vers la porte, tendent leurs mains pour nous dire bonjour.

    Micky va vers les garçons, jacky vers les filles : c’est du délire

    Le roi et la reine d’Angleterre n’auraient pas plus de succès.

    Il nous faut nous libérer les mains pour en serrer d’autres. Jamais nous n’avions reçu un tel accueil. Nous nous éloignons et les cris nous poursuivent. La caméra n’a pas fonctionné. Dommage ! Il y a juste les photos.

     

    Nous aurons la même démonstration quelques jours plus tard, à Buon Mê Thuot

     

     Les enfants sortent de l'école, nous suivent sur le trottoir. Nous n'arrivons pas à les refouler.

    Un surveillant intervient calmement pour les faire rentrer.

     

    Puis nous empruntons les ruelles.

     

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    Comme hier, ce sont des sourires et des « hello » qui nous accueillent. Des personnes occupées à vendre, à cuisiner ou à des travaux d’artisanat.

     

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    L’endroit est plus animé que la veille. Les portes des cours et des maisons sont ouvertes.

     

     

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    Parfois nous nous arrêtons pour regarder. Là, dans cette maison, une cage en grillage avec une grosse poule dedans.

     

     

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    Plus loin dans une autre, une crèche, très décorée avec des guirlandes lumineuses.

     

     

     

     

     

    La dame nous fait signe d’approcher pour mieux voir. Elle allume d’autres guirlandes et nous laisse filmer et photographier.

            

     

     

    En partant elle nous salue. Nous la saluons.

    Dommage !

    Nous aurions tant de choses à nous dire.

    Nous sentons que nous passons à côté de l’essentiel.

    Que savons nous de ces personnes que nous côtoyons quelques minutes ?

    Comment vivent-elles vraiment ? Qu’y a-t-il derrière l’image superficielle que nous voyons.

    Que pensent-elles ? Qu’espèrent-elles ?

    Il y a une frustration de se trouver si près d’apprendre et de pas pouvoir. Une connaissance à portée de voix que nous ne pouvons pas saisir.

     Nous sommes partis.

       

     Non loin des enfants jouent aux billes. Le jeu est classique : des billes en verre sont disposées dans un carré tracé dans la terre. Ils lancent une autre bille pour les percuter et les faire sortir du cadre. Ce qui est curieux c’est leur façon de lancer la bille. Deux doigts sont posés à terre et avec l’index ou le majeur qui sert de ressort ils projettent une bille. Justement, j’ai une bille dans ma poche. Je joue avec eux, mais à ma façon, avec 2 doigts.. Aussitôt ils m’imitent et jouent avec deux doigts.

       

     

     

    Nous avançons.

     

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    Dans une cour, une cage est suspendue, avec un oiseau magnifique, coloré, une longue queue. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Micky, intéressée s’arrête. Un monsieur souriant sort de la maison et lui fait signe d’approcher pour photographier. Il nous dit « bonjour » en français. Nous lui parlons en français. Il répond, d’abord hésitant, puis son français s’affirme. Il nous invite à rentrer chez lui. C’est une grande maison au plafond haut, agréable. Nous nous installons.

     

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    Il y a d’autres personnes, son petit frère  puis sa sœur, des enfants.

     

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    Il nous sert du thé, du gâteau. Il s’étonne que nous soyons passés dans cette ruelle Il nous explique qu’il a appris le français à l’école. Il a étudié à l’école Polytechnique et obtenu un diplôme d’ingénieur. Il a travaillé plusieurs années en Russie.

    Son père a travaillé pour la « société d’eau et d’électricité de l’Indochine »

    Lui continue de travailler. Il n’y a pas de régime de retraite pour les employés du secteur privé.

     Puis sa maman arrive.

    Nous prenons des photos

     

     

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    Contrastes - 2Le temps a passé vite.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De retour sur les avenues avec leur agitation et le bruit, nous sommes toujours dans la maison du vieux monsieur et de sa famille. Une oasis de calme et d’élégance.

     

    Le soir nous re-sortons. Il fait nuit.

    C’est la veille de Noël. Pour les Vietnamiens un jour presque comme les autres. Il n’y a pas de manifestations particulières, pas d’illuminations dans les rues, pas de boutiques décorées. Seuls les hôtels et les grands magasins ont installé des sapins décorés ou collé sur les vitrines des pères Noël en polystyrène.

    Aussi, quelle surprise !

    Sur la large avenue à 2 x 3 voies un flot continu de motos et de voitures a tout envahi. Ils sont serrés les uns contre les autres. Nous les regardons passer et il en arrive toujours. Ils sont des milliers et des milliers. Ce n’est pas une marée mais un tsunami. Exceptionnellement la police a été mobilisée pour régler la circulation aux grands carrefours.

    Où vont-ils ? Fêter Noël ? Nous ne le saurons pas.

    Nous faisons de larges détours pour traverser aux carrefours réglementés.

    Dans les rues adjacentes c’est le même déferlement. Des accrochages se produisent. Devant nous une moto est renversée par une voiture. Le choc n’est pas violent. La dame se relève, un bébé dans les bras. Il pleure. Des personnes s’arrêtent pour l’aider. Tout le monde repart.

     

     

     

     

    Nous ne verrons pas la fin du défilé. 

    Nous arrivons près de la rivière Han et du «  pont dragon » . . . 

     


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  •                                                                                                                                     23 décembre 2015

     

     

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    Nous sortons de l’hôtel et marchons au hasard, le nez en l’air.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le bruit, l’espace nous assaillent.

                    

     

     

          

     

     

     

     

     

     

    Nous quittons les grandes avenues avec les hôtels, les restaurants, les bars aux centaines de places pour les rues animées, aux immeubles modestes avec ses boutiques ses artisans. C’est la ville du Vietnam comme nous l’avons rencontrée par ailleurs. Beaucoup de monde qui s’active dans les boutiques, des artisans qui travaillent sur le trottoir.

    Dans ce quartier pourtant très proche du boulevard avec ses immeubles, ses enseignes et ses bruits, les passants nous regardent avec curiosité. Les touristes ne doivent pas y passer souvent à pied.

     

    Micky, toujours avide de sensations, veut goûter un jus de canne. C’est délicieux. Justement une boutique en propose. Les bâtons de canne à sucre sont écrasés à la machine pour en extraire le jus. Avec de la glace c’est rafraichissant et le goût nous en reste longtemps après l’avoir bu. Le patron a fière allure avec ses longs cheveux gris Il nous envoie les quelques mots de français qu’il connaît et la conversation commence. Puis il part chercher sa tablette et nous demande de poser devant son enseigne. Il prend suffisamment de recul pour bien cadrer l’ensemble.

     

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    A notre tour, nous prenons la photo.

     

    A gauche, une ruelle. Nous l’empruntons.

     

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    Les ruelles nous attirent toujours.

     

    Contrastes - 1

     

    Là, l’agitation cesse. Il n’y a plus personne. Nous entrons dans

    un autre monde. La ruelle est étroite, parfois pas plus de 2

    mètres de large. Les maisons sont basses avec parfois une 

    cour ou un petit jardin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il n’y a plus de bruit. Nous avançons sans trop savoir s’il s’agit d’une impasse ou non. Il fait très chaud. Les portes des maisons sont ouvertes.

     

     

     

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    Nous y voyons les habitants, ils regardent la télé, d’autres dorment. Il y a quelques boutiques. Apparemment peu de touristes passent ici, Les personnes que nous rencontrons nous regardent avec curiosité. L’accueil est sympathique, les gens nous saluent, sourient, disent « hello », «  xin tchao » (bonjour) ou des signes de la main. Plus loin un bruit de voix. Dans une maison aux portes grandes ouvertes, une vingtaines de personnes sont attablées. Nous nous arrêtons, échangeons quelques mots. Pour un peu nous pourrions nous asseoir et partager le repas. Nous continuons

    Nous avons l’impression de rentrer chez nous, le soir, et d’être salués par les voisins. (Nous n’avons pas tant de salutations en rentrant chez nous, à Mèze)

    La ruelle se prolonge, en lacets, avec d’autres ruelles qui partent à droite et à gauche. Un petit village dans la grande ville.

     

    Un moment, un concert d’oiseaux se fait entendre. Nous cherchons les volatiles dans les arbres voisins : pas d’oiseaux en vue. Quelques mètres plus loin, la   grand ‘porte d’une habitation est ouverte. A l’intérieur une grande cour avec des dizaines de cages accrochées.

     

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    Ce sont tous ces oiseaux en cage qui chantent à qui mieux mieux. Dans le fond de la cour, des spectateurs sont assis comme alignés comme dans un concert, et écoutent avec attention.

     

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    Est-ce un concours ? Parviennent-ils à travers cette cacophonie à distinguer celui qui chante le mieux.

    Ils nous ont vus. Certains nous font un signe de tête discret en restant concentrés.

    Par geste nous leur demandons l’autorisation de prendre des photos : c’est d’accord.

     

     

     

     

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    Par moment, l’un d’eux se lève, décroche une cage, la

     

    recouvre d’une housse monte sur sa moto et s’en va.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un autre se lève va chercher une cage dans un coin enlève le capuchon l’accroche avec les autres et va se rasseoir.

    Etonnant !

    Nous avons pu constater depuis notre arrivée l’engouement des Vietnamiens pour les oiseaux en cage. Il y en a partout.

     

    Nous reviendrons peut-être écouter le concert.

     


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