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Tam Coc
A 110 kilomètres au sud de la baie d’Along : Tam Coc, village près de Ninh Binh surnommée la baie d’Along terrestre. En effet on retrouve dans cette région les masses rocheuses de la baie d’Along, ces énormes « pains de sucre » déchiquetés, couverts de végétation. Ils ferment tout l’horizon et sont plantés comme le décor d’une histoire magique.
Mais au lieu de sortir de la mer, ici ils sont posés au sol, au milieu des terres et des rizières.
Des femmes sarclent cette terre gorgée d’eau, enfoncées jusqu’aux mollets dans la boue. D’autres ramassent des petits crabes.
C’est le pays où la terre et l’eau se confondent. La mer est à 30 km mais les marées agissent sur le cours des rivières où le courant s’inverse 2 fois par jour. A marée haute, l’eau déborde dans les champs proches, puis reflue jusqu’à la prochaine marée. Ailleurs des digues retiennent l’eau en permanence, et c’est un dédale de canaux, de chenaux couverts d’herbes et de fleurs.
Les animaux sont partout, les canards, les poules, les zébus qui remplacent les buffles, les oiseaux. Tiens ! Un martin-pêcheur.
Là autre un pêcheur dans sa barque, avec un filet.
Toute l’économie s’articule autour de l’eau.
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Par jacky-micky le 12 Décembre 2015 à 15:26
décembre 2015
Les effets composés de l’eau et des grands rochers créent des décors étonnants de beauté.
Tam Coc est un tout petit village qui a su tirer profit de sa situation. Des femmes (toujours) proposent en divers endroits des promenades en barques le long des canaux en passant dans des grottes.
C’est superbe, même les jours de pluie.
Certaines manient les rames avec les pieds.
Le village de Tam Coc ressemble aux autres villages avec toutes ses petites boutiques.
Là des hommes jouent.
D’autres construisent une pagode (apparemment)
Dès que l’on quitte la rue principale, il y a de l’eau, des rizières ou des bassins.
Tiens ! Un martin pêcheur
Nous marchons sur les digues en terre qui séparent les étangs.
La vie se déroule calmement.
C’est ici que nous avons pris la photo des « 3 sages » Le vénéré monsieur aide à la tenue d’un « restaurant » : 3 tables sur le trottoir. Il va faire les courses sur un vélo aussi vénérable que lui. Le frein consiste en une semelle de chaussure sur laquelle il appuie le pied pour bloquer la roue avant.
La vie se déroule calmement…
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Par jacky-micky le 11 Décembre 2015 à 12:15
5 décembre 2015
Gigantesque ! Pharaonique !
Ce sont les mots employés pour désigner cet ensemble de pagodes, de jardins, de couloirs, d’escaliers achevé en 2010.
Aménagée sur une colline, des centaines de marches conduisent au sommet. Tout au long, des milliers de Bouddhas dorés sont posés dans des niches.
D’autres statues de « saints » toutes différentes expriment chacune une expression, la joie, la colère, l’attente …
La pierre en est par endroit lustrée par les attouchements de fidèles.
Micky fait un vœu sur le « saint » de la béatitude …
Dans une pagode, une cloche de 20 tonnes au dessus d’un tambour de bronze de 70 tonnes, dans une autre, un bouddha de 150 tonnes. Aujourd’hui il n’y a que des touristes, mais les jours de pèlerinage une foule immense envahit les lieux, apporte des offrandes, brûle l’encens.
Aujourd’hui, des fidèles, pieds nus, prient, déposent leur offrande et s’en vont.
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