Aujourd’hui nous visitons le musée d’histoire du Viet Nam, installé dans le magnifique bâtiment colonial de l’école française d’Extrême Orient, construit en 1932. 

L’intérieur, sur 2 étages, est très bien aménagé, très clair, et le classement chronologique des collections aide les visiteurs à les situer dans le temps et accompagner les Vietnamiens tout au long de leur histoire.

Malheureusement, toutes les informations sont en Vietnamien et en Anglais. Il n’y a pas de documentation en Français ce qui nuit beaucoup à la compréhension des objets exposés. Mais leur beauté et souvent leur finesse nous parlent et nous émeuvent, car ce sont les témoignages de périodes troubles, comme en a souvent connu le Viet Nam, ou des objets domestiques marqués par l’usage des habitants aux conditions de vie difficile.

Nous avons choisi de montrer quelques pièces, sans commentaire, parmi celles qui nous ont le plus interpellés.

Les jardins attenants aménagés pour le calme et le repos permettent de déambuler tranquillement. 

 Ces jardins sont une sorte de sas entre les émotions de la visite, les représentations du passé et le plongeon dans la vie trépidante du présent.

17 11 2015  

Ça y est, nous y sommes. L’avion atterrit à Hanoi à 6 heures (heure locale) après 10 000 km et 10 heures de vol.

Dans l’aéroport, il est interdit de prendre des photos et des vidéos.

Sur la large route où Doc le jeune chauffeur de l’hôtel nous emmène vers le centre ville, nous traversons le fleuve rouge sur un pont impressionnant.

Dès l’entrée dans la ville, comme une pluie de la mousson, les motos, scooters et vélos semblent tomber du ciel et envahissent l’espace.

Il y en a partout qui se faufilent, changent de direction sans prévenir, remontent les sens interdits, passent aux feux rouges et montent sur le trottoir en dernier ressort. Les voitures à peine mieux disciplinées passent d’une voie à l’autre, , franchissent hardiment les lignes continues ou empruntent les voies réservées aux 2 roues, qui eux-mêmes ne se gênent pas pour rouler sur les voies réservées au automobiles.

Toute cette agitation est ponctuée de coups de klaxons, dans l’indifférence totale des conducteurs concernés, occupés qu’ils sont à klaxonner eux-mêmes.

MAIS … tout ce tohu-bohu, toute cette effervescence s’effectue sans heurt, juste de légers frôlements, des courbes gracieuses pour éviter l’autre, sans hésitation, mais sans brusquerie, comme un ballet d’opéra où les ballerines se croisent et s’entrecroisent sans jamais se choquer. Il y a de la grâce dans tous ces mouvements. Chacun roule doucement soucieux des autres, sans forcer le passage et en partageant l’espace, en anticipant la direction que prendra l’autre. Ce qu’il ne fait jamais, c’est s’arrêter pour laisser passer. D’abord parce que quelqu’un d’immobile serait un danger mais aussi parce qu’il aurait du mal à repartir.

Les vélos et vélo-pousse viennent se joindre à cette farandole géante.

Sur les motos, 1, 2, 3, et même 4 passagers, avec ou sans casque.

D’autres qui transportent des charges impressionnantes.

Sur d’autres encore, des jeunes filles, à l’arrière, montent en amazone.

 Dans le quartier de l’hôtel, les trottoirs sont envahis par les marchandises des boutiques à touche-touche. Nous sommes dans le quartier des corporations. Chaque rue est spécialisée. Dans celle-ci on ne vend que des lunettes, des dizaines de boutiques de lunettes, dans cette autre ce sont des galeries de peintures et de dessins.

Au centre de Hanoi, le lac HOÀN KIÊM avec son parc, et sa pagode est un lieu de repos et de calme relatif puisque les boulevards l’entourent.

Il est quand même bien agréable de s’y promener et de chercher, dans le lac, à voir la dernière tortue à carapace molle, objet d’une légende du XVème siècle.

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